Les accusations sur la disposition du Vinyle
La troisième accusation du vinyle est l’entrée du matériel dans le flux de déchets (et sa « décomposition » ultérieure) qui produit des émissions de dioxines et des substances chimiques toxiques lixiviées dans les eaux souterraines d’un écosystème.
Cependant, comme indiqué précédemment, le PVC n’émet pas de dioxine à moins de brûler à basse température. De plus, lorsqu’il est brûlés à des températures élevées dans des incinérateurs dûment certifiés, la combustion de vinyle ne produit plus de dioxine.13
Ainsi, le vinyle dans le flux de déchets global d’une installation ne reste qu’une préoccupation négligeable. (Puisque le vinyle dure plus longtemps que de nombreux matériaux de remplacement, il a tendance à entrer dans le flux de déchets à un taux moindre que les autres produits).
En ce qui concerne la notion que le vinyle «se décompose» dans le flux de déchets, les études récentes de chlorure de vinyle lixivié dans les décharges ont prouvé que cela est faux.
Dans un cas, le Conseil de gestion intégrée des déchets de Californie a constaté que la cause probable de ces produits chimiques dans l’écosystème était une «action microbienne sur les solvants chlorés», tout comme ceux des nettoyants ménagers.14
En effet, certaines installations de gestion des déchets vont jusqu’à aligner leurs sites d’enfouissement avec du vinyle pour empêcher la contamination de l’écosystème local et des eaux souterraines par leurs déchets.15
Les vertus écologiques du Vinyle
À bien des égards, le vinyle peut être considéré meilleur pour l’environnement que certains des produits de construction, pourtant réputés «écologiques».